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Le blog de la section CFDT d'Axway

La CFDT vous représente, négocie et obtient de nouveaux droits qui améliorent votre quotidien.

mardi 27 décembre 2022

Solidarité avec les manifestantes et manifestants d’Iran

 


Solidarité avec les manifestantes et manifestants d’Iran

Depuis la mort de Mahsa Amini, la colère gronde en Iran : les étudiant.es se mobilisent, les femmes manifestent à visage découvert, certaines brûlent le voile islamique que le pouvoir iranien leur impose de porter. Ce vent de révolte pour la liberté et contre le régime des mollahs gagne les travailleurs et les syndicats, et la population tout entière, qui défient chaque jour les forces de l’ordre au péril de leur vie. Un véritable soulèvement populaire déclenché par la lutte des femmes pour leur liberté.

La répression envers les manifestant.e.s est sanglante. En Iran, vouloir constituer des syndicats, manifester, faire grève ou exprimer des opinions ou des convictions déplaisant au pouvoir sont considérés comme des crimes, que le régime iranien réprime par l’application généralisée de sévices et de la torture, de très lourdes peines, ou encore des exécutions arbitraires, des méthodes répressives inacceptables, dignes d’un temps qu’on croyait appartenir à l’histoire.

Cette répression, qui vise à créer une atmosphère de peur pour dissuader toutes celles et tous ceux qui voudraient lutter pour les revendications justes, n’entame pas la détermination du peuple iranien qui continue à manifester appelant à la chute du régime. "Ni Mollahs, ni Chah", entend-on parmi les slogans scandés.

Nous saluons le courage des Iraniennes et des Iraniens et renouvelons notre solidarité envers les victimes de la répression en Iran.

Nous condamnons fermement la répression, les arrestations arbitraires et les sentences de peine de mort.

Nous soutenons le combat des femmes qui luttent pour leurs droits élémentaires à disposer de leurs corps et à pouvoir se vêtir comme elles le souhaitent et rappelons que l’existence même de cette « police des mœurs » en Iran est contraire au respect des droits humains.

Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de l’ensemble des manifestant.es.s détenu.e.s, et parmi eux les défenseur·e·s des droits humains, les syndicalistes, les militant.e.s étudiant.e.s, les journalistes, et en appelle monde du travail et aux peuples du monde pour agir avec force et détermination pour la liberté du peuple iranien.

 

Le collectif est mobilisé aux côtés des Iraniennes et des Iraniens pour que leurs aspirations légitimes de liberté et de démocratie deviennent une réalité.

jeudi 22 décembre 2022

Le SMIC et les bas salaires : il fait agir !

 



 Fixation du Smic

Une augmentation qui ne changera pas la vie des salariés soumis à des bas salaires

La CFDT prend acte de l’annonce faite lors de la réunion plénière de la CNNCEFP (Commission Nationale de la Négociation Collective, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle) du 15 décembre 2022 qui prévoit une augmentation automatique du smic de 1,8 %. Mais la CFDT ne se satisfait pas de cette revalorisation mécanique liée à l’inflation qui ne change pas la situation des travailleuses et des travailleurs soumis à des bas salaires.

Le 1er janvier 2023, le Smic atteindra 1 709,28 euros brut pour 35 heures hebdomadaires, soit une hausse de 24 euros net par mois.

Comme les années précédentes le groupe d’experts chargé de conseiller le gouvernement, recommande de supprimer la revalorisation automatique du Smic. Cette année, le groupe va plus loin en proposant d’indexer le Smic sur la moyenne des évolutions des salaires minimaux d’un panel de branches représentatives. La CFDT est en désaccord avec ces propositions. Calculer l’augmentation du Smic sur les minima de certaines branches fournirait plutôt une raison supplémentaire aux employeurs de freiner l’évolution des salaires de la branche.

La CFDT est convaincue que la conditionnalité des aides est et reste un levier plus fort pour amener les employeurs à négocier de réelles augmentations des salaires minimum et éviter le basculement des minima de branches sous le Smic. Avec cette revalorisation, au 1er janvier 2023 137 branches sur les 171 du secteur général couvrant plus de 5 000 salariés seront en situation de non-conformité au regard du Smic.  

Pour cette raison, la CFDT souhaite redonner du sens aux systèmes salariaux dans les branches et dans les entreprises, en remettant à plat les systèmes de classification qui tiennent compte des compétences mobilisées par les salariés.

Aussi, pour lutter contre l’inaction salariale, la CFDT propose que les entreprises qui emploient des salariés dont le salaire est maintenu au niveau du Smic depuis plus de deux ans perdent automatiquement les bénéfices des exonérations les concernant.

 

La CFDT continuera de revendiquer la transformation du groupe d’experts sur le SMIC en une commission « Bas salaires », pour aller au-delà de la seule question du SMIC et au-delà du seul salaire en renforçant sa gouvernance par la participation des partenaires sociaux.

Pour la CFDT, la question essentielle n’est pas tant le niveau du Smic que celle d’une juste rémunération du travail fourni par les travailleuses et travailleurs qui doit passer par un meilleur partage de la valeur. 


lundi 12 décembre 2022

RETRAITES : Laurent Berger, invité de RTL - Le report de l'âge de départ ?

 INVITÉ RTL - Retraites : "Est-ce que le gouvernement a envie de mettre le feu au pays ?", demande Berger

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, estime que reporter l'âge de départ "pénaliserait les travailleurs les plus modestes".

 

Le troisième et dernier cycle de discussions autour de la réforme des retraites débute ce lundi 28 novembre. Invité de RTL, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT a fait le point sur les négociations. "Être entendu, c'est avoir des choses palpables, pour l'instant on n'a rien d'écrit de la part du ministère du Travail. On va rentrer dans une autre discussion, sur la question du financement", explique-t-il. 

 

"Le gouvernement nous fait peur partout en disant qu'il y a un énorme déficit. Il n'y a sûrement pas besoin de décaler l'âge de départ en retraite de 62 à 64 ans", selon lui. Certains disent pourtant que le fait de repousser l'âge de départ va mécaniquement améliorer l'emploi des seniors. "C'est très hypocrite, il faut d'abord des mesures coercitives dans les entreprises", réagit Laurent Berger. 

"Travailler jusqu'à 62 ans, pour nombre de travailleurs aujourd'hui, c'est quelque chose d'extrêmement difficile", ajoute-t-il. Selon le secrétaire général de la CFDT, "le système des retraites est un système qui est injuste aujourd'hui. On peut travailler toute sa vie et avoir à peine de quoi vivre à la retraite. Il faut remettre des éléments de justice dans le système des retraites".

Le report de l'âge de départ "pénaliserait les travailleurs de deuxième ligne", explique Berger. "Est-ce que le gouvernement a envie de mettre le feu au pays et de faire une réforme profondément injuste pour les plus modestes ?", demande-t-il.

 

Source : RTL