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Le blog de la section CFDT d'Axway

La CFDT vous représente, négocie et obtient de nouveaux droits qui améliorent votre quotidien.

vendredi 28 avril 2023

Index égalité Pro : Sopra Steria toujours dans les dernières des ESN malgré ses astuces pour changer le calcul !

 

Sopra Steria est toujours aussi mal placée parmi les entreprises du secteur numérique en ce qui concerne l’index égalité Pro* !

Pourtant, cette année, innovation chez SSG (mais pas chez ses concurrents), la direction a décidé de supprimer le calcul de l'Index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au niveau de chacune des 4 sociétés de l ’UES (SSG, I2S, SHRS, SBS), et de tout regrouper en un seul Index !

L’Index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes n'est désormais calculé qu’au niveau de l’UES et, miracle, les résultats deviennent meilleurs.

Non, pas d’amélioration de la situation des femmes, mais la simple suppression des mauvais critères de SHRS et surtout de SBS, ainsi qu'une modification du critère de comparaison des salaires au niveau des classifications à la place des catégories socioprofessionnelles. Et voilà, le tour est joué !

En effet, en regardant les écarts de salaires classification par classification, tout s’arrange, car les femmes atteignent un plafond de verre et sont souvent sous-classifiées dans notre entreprise. Mais leur salaire peut continuer d’augmenter avec les années d’expérience. Ce qui fait que dans une même classification les femmes sont parfois mieux payées que les hommes… mais elles ont une ancienneté plus grande ! Mais cela n’est pas pris en compte dans l’index.  

Les années passées, l’écart de salaire était fait par catégories socio-professionnelles (Ingénieur et Cadres d’un côté, d’un autre Techniciens et Agent de Maitrise, d’un autre Employés et d’un dernier Ouvriers). Ce qui permettait de comparer réellement les salaires : il y avait d’ailleurs 18,7% d’écart entre les femmes et les hommes cadres de plus de 50 ans !

Sur ce sujet : https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2023/04/egalite-professionnelle-entre-les.html

Mais aussi sur l’index égalité pro :

Index égalité Professionnelle en baisse dans notre entreprise !

% de femmes à Sopra Steria : Où sont les femmes? Selon la classification et l'index égalité Pro de toutes nos sociétés et concurrents !

Index égalité Pro des sociétés Sopra Steria et des concurrents : SSG en bas du classement ! :-(

ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE : QUOI DE NEUF A SSG ? SBS? I2S?

*Index égalité professionnelle : Comment ça marche ?

Il s’agit d’une note officielle et annuelle sur 100, mise en œuvre depuis 5 ans par le gouvernement. Elle est publiée sur internet. Si la note est inférieure à 75 sur 100, l’entreprise a 3 ans pour remédier au problème (c’est dire si cette note est gentille !).

Pour obtenir cette note sur 100, 5 critères sont pris en compte par le ministère du travail :

·         40 points sont attribués à la rémunération : moins les écarts sont importants entre les femmes et les hommes, plus on obtient de points.

·         20 points sont attribués en fonction de la différence entre le % de femmes augmentées et le % d’hommes augmentés.

·         15 points concernent les promotions, il s’agit de la différence entre le % de femmes promues et le % hommes promus.

·         15 points si une augmentation de salaire est accordée aux salariées revenant de congé maternité.

·         10 points sont accordés aux sociétés ayant au moins 4 femmes parmi les 10 plus hauts salaires.

Malheureusement de nombreux biais déforme cette note, par l’ajout de taux de tolérance et autre pondération via des « seuil de pertinence » qui font baisser de parfois plus de 2 points les écarts mesurés.


L’UES (SSG, SBS, SHRS, I2S) obtient les résultats suivants pour 2022 :

·         Sur le 1er critères écart de rémunération, SSG obtient 39/40 ! Cela grâce au calcul par classification et au regroupement de toutes l’UES… Sans oublier le fantastique « seuil de pertinence » fait absurdement diminuer l’écart de quelques points !

·         Sur le 2ème critères écart d’augmentation individuelle 20 points sur 20. (Idem, pondération magique !)

·         Sur le 3ème critères écart sur les promotions 15 points sur 15.

·         Sur le 4ème critères pourcentage de salariée augmentée au retour d’un congé maternité : 100% des salariées sont augmentées donc 15 points sur 15.Il faut dire que c’est une obligation légale…

·         Sur le 5ème critères nombre de salariés du sexe sous représentés parmi les 10 plus hautes rémunérations : 0 donc 0 point sur 10.

Soit un total de 89 sur 100 pour Sopra Steria.




lundi 17 avril 2023

Réforme des Retraites : on est toujours là !

 

À transmettre à tous les salariés autour de vous :
pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute

par vos élus CFDT, il faut être inscrit sur l'Espace Jive CFDT !

Pour cela un seul mail à cfdt.axway@gmail.com 
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Paris, Rue de Rivoli, 13 avril 2023 (photo CFDT Sopra Steria)


... et ce n'est pas fini !

Plus que jamais, restons mobilisés contre la réforme des retraites.
Le mépris, l'arrogance et l'indécence du gouvernement à l'égard du monde du travail ne brisent pas la détermination des travailleuses et des travailleurs ! Continuons la mobilisation !

Rendez-vous le 1er mai 2023
pour une mobilisation massive et historique
partout en France !



 


Paris, Rue Saint Antoine,13 avril 2023 (photo CFDT Sopra Steria)


La CFDT Sopra Steria est mobilisée depuis le 19 janvier. Salariés et militants ont participé à toutes les mobilisations de Paris, Sens, Tours, Nantes, Marseille, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Rodez, Albi, Castres,...
 et continuera de l'être.


vendredi 14 avril 2023

14 AVRIL 2023 COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL - RETRAITES : CE N’EST PAS FINI !

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.

Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.

Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP).  L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique.  Cet avis définitif sera rendu le 3 mai.  C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme,  l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays. Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.

L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.

 

Paris, le 14 avril 2023.

 

Mais ... où est mon bureau ?

 

Le télétravail change nos habitudes de travail et nos présences sur site imposées par Sopra Steria.

La direction nous indique que nos locaux ne seraient occupés qu’à 50%.

Conséquence, la direction y voit une opportunité d’accentuer la diminution des locaux nécessaires et de transférer cette charge locative sur les salariés.

Flex office, bureaux partagés, … , que de mots (ou peut-être, maux) pour le même objet. Pour la direction, c’est complètement différent mais regardons-y de plus près :

  • Flex office : bureaux en libre-service pouvant être utilisés (et éventuellement réservés) par chaque salarié en fonction de ses besoins.
  • Bureau partagé : utilisation du même espace de travail (même siège, même bureau) par plusieurs personnes différentes à des moments distincts.

La direction n’a pas fait son choix de l’organisation de ces locaux, et teste, au petit bonheur la chance, en fonction des sites, différentes possibilités :

  • Pour certains, rien ne change, tous les salariés ont un bureau affecté, mais cela ne va pas durer.
  • Pour d’autres, les projets sont répartis en quartier (le nom peut changer), avec une attribution de bureaux partagés inférieure au nombre de salariés affectés à chaque projet (pour l’instant, environs 60%), laissant le soin au chef de projet d’indiquer aux membres de son équipe les jours de présence obligatoire sur site, ainsi que les jours très fortement recommandés (ou plutôt, obligatoires) de télétravail.
  • Pour les troisièmes, le flex office s’applique par quartier (le nom peut changer), avec l’utilisation de l’outil de visualisation ROOMZ, en espérant (vœux pieux) que personne n’aura pris l’espace de travail que vous auriez vu libre en arrivant dans les locaux, et subodorant que le télétravail diminuera le besoin d’espace de travail.
  • Pour les quatrièmes, le flex office s’applique, avec l’utilisation de l’outil de réservation ROOMZ, en espérant (vœux pieux) que le télétravail permettra de gérer le manque d’espace de travail.
  • Pour la plupart, c’est un mixte de ces solutions qui est en train de se déployer, en fonction des idées du responsable de site, d’éventuels salariés choisis et des contraintes plus ou moins absurdes imposées par la direction générale. A cela, le télétravail doit servir d’amortisseur en cas de problèmes (sans tenir compte de la volonté et des besoins des salariés).

La volonté de la direction générale n’est pas cachée :

  • Elle déclare souhaiter déployer ces solutions sur l’ensemble des sites, à l’ensemble de ses filiales.
  • Elle espère libérer au moins 40% des locaux.
  • Elle refuse de nous informer sur ce planning de déploiement !

Mais cela se fait au détriment de nos conditions de travail avec des questions toujours non résolues que la direction générale refuse d’aborder, même si certaines initiatives locales sont en cours pour tenter d’y apporter certaines réponses locales, générant ainsi des disparités regrettables entre les salariés de Sopra Steria :

  • Que se passe-t-il pour les salariés qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas faire de télétravail ?
  • Comment réagir lorsque en arrivant sur site, notre espace de travail prévu est occupé par un autre salarié, ou l’inverse ?
  • Comment accepter si nos jours de télétravail prévus sont systématiquement modifiés (permis par l’accord actuel de télétravail) pour répondre aux éventuelles contraintes projets, qui elles-mêmes doivent répondre aux contraintes de places disponibles.
  • Comment être sûr, avant de se déplacer, d’avoir l’espace de travail nécessaire pour réaliser la mission qui nous est confiée ?
  • Comment être sûr que l’espace de travail que nous avons choisi, nécessaire pour réaliser la mission qui nous est confiée, n’est pas occupé par un collègue en réunion ?
  • Comment éviter d’avoir des équipes dispersées dans nos locaux, et permettre ainsi le support nécessaire au sein de son équipe ?
  • Etc …

La CFDT a demandé une information consultation générale de chaque CSE sur ce déploiement en catimini du flex office/bureaux partagés, ce qui a été, pour l’instant, systématiquement refusé par la direction !

mercredi 12 avril 2023

Quelles sont les valeurs de la CFDT ?

Émancipation : notre organisation promeut l'émancipation individuelle et collective. Nous luttons pour les droits essentiels de l'homme, de la famille et des groupes. Ce respect de la dignité et de la liberté des individus s'impose dans l'entreprise comme dans la société. Tout individu doit pouvoir arriver à des postes de responsabilité, développer sa personnalité en assurant la satisfaction de ses besoins matériels et intellectuels par l'accès à la culture. Ce besoin d'émancipation concerne aussi les femmes que la CFDT a toujours soutenues dans leurs luttes pour le droit à la contraception et l'avortement et soutient encore dans les revendications pour l'égalité et pour la mixité.

Notre syndicalisme est attaché à la liberté de conscience, d'opinion et d'expression, au respect des convictions personnelles, philosophiques, morales ou religieuses, au droit de constituer des associations.

Démocratie : elle s'exprime dans nos fonctionnements internes de la confédération aux sections d'entreprise en assurant une large participation de nos adhérents aux décisions. Elle est organisée par nos statuts, nos règlements. La CFDT revendique un besoin vital de démocratie dans notre société qui doit assurer l'indépendance du pouvoir judiciaire, l'objectivité de l'information, la possibilité d'accéder à tous les niveaux de l'enseignement. Dans l'entreprise, la démocratie doit permettre de donner aux salariés la possibilité de s'exprimer et de participer à l'élaboration des revendications. La CFDT est opposée à tout régime autoritaire ou totalitaire.

Indépendance : la CFDT estime nécessaire de distinguer ses responsabilités de celles des groupements politiques. La CFDT est indépendante à l'égard de l'Etat, des partis, des églises. Cette indépendance lui permet d'être critique quand elle le doit avec le gouvernement et ainsi d'impulser ou d'infléchir les décisions gouvernementales.

Autonomie : l'indépendance de pensée et d'action est inconcevable sans autonomie financière. Pour garantir cette liberté, la CFDT s'appuie sur un syndicalisme d'adhérents. Plus les adhérents sont nombreux, plus notre autonomie est assurée.

Solidarité : notre syndicalisme est soucieux d'une plus grande solidarité envers les catégories sociales, les régions et les peuples les plus défavorisés et exclut les inégalités. la CFDT fait le choix de l'entraide pour défendre les droits de tous. La CFDT lutte contre toute forme d'exclusion, d'inégalité et de discrimination.

 

Notre objectif est de défendre et d’améliorer le quotidien de chacun et chacune au travail. La CFDT, comme elle l’a toujours fait, continuera de défendre vos droits, de vous informer des dangers de certains accords.

La CFDT reste présente partout où se construit le droit des salariés, à tous les niveaux ; sur le lieu de travail face à l’employeur, dans notre branche où se négocie notre convention collective, dans les régions où l’on trouve une aide de proximité, et au plan national dans les négociations face au patronat et/ou à l’Etat

Nous étions là hier, nous sommes là aujourd'hui et nous serons avec vous demain ! 💓 Un syndicat qui bosse ça change tout !


 

jeudi 6 avril 2023

RÉSULTATS DES ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES À CS Group : la CFDT consolide sa première place !

 

Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés dès le 1er tour. Grâce à vous la CFDT confirme sa place de 1er syndicat de CS Group avec une représentativité nationale de 43,55%.


Au CSE NSE, la CFDT progresse malgré une direction hostile. La CGC siphonne les voix de la CFTC à la suite du départ de son responsable à un mois des élections ! Le syndicat de l’encadrement CGC ne réussit pas son pari de se faire implanter dans le CSE SO qui reste attaché à un syndicalisme non corporatiste. La CFTC perd sa représentativité à CS.

En ce qui concerne le collège Cadre CSE SO et le collège TAM CSE NSE, le quorum de 50% de votants n’a pas été atteint : Il faut donc organiser un second tour.


Représentativité syndicale : évolution depuis l’élection de 2019 


Représentativité nationale

La CFDT est le premier syndicat de CS avec 43,55% de représentativité en progression de 2,41% depuis l’élection de 2019.

La CFDT  passe de 41, 14% à 43,55 %,
la CGC  de 19,90% à 33,06%,
la CFTC de 14,21% à 0 % (car non représentative),
et la CGT reste stable passant de 24,75 % à 23,39 %.


Représentativité au CSE NSE

La CFDT passe de 32,67 % à 33,46 %,
la CGC de  39,27% à 52,46 %,
et la CFTC de 27,78% à 13, 79%. 

Représentativité au CSE SO
La représentativité au CSE SO est quasi inchangée. La CFDT passe de 49,83% à 49,12 % et la CGT de 50,17% à 50,88% 
 

Les quorums non atteints :


Ingénieurs et cadres du CSE SO, TAM du CSE NSE : restez mobilisés pour le second tour de ces élections. Dans ces comités, les quorums n’ont pas été atteints.


CSE SO Ingénieurs et Cadres 

Le quorum n’a pas été atteint dans le collège ingénieurs et cadres du CSE SO, à 3 voix près. La CFDT est en tête du collège cadre titulaire. Nous y avons obtenu 187 voix, la CGT 186. Il faut confirmer au second tour cette première place.


CSE NSE TAM 

La CFDT est en tête chez les TAM du CE NSE, avec 47,54 % des voix. La CGC (syndicat catégoriel de l’encadrement) est à 10 points derrière. Il faut confirmer et amplifier cette première place chez les TAM.

Grâce à vos votes, la CFDT confirme sa place de premier syndicat de CS, toujours à vos côtés, incontournable et indépendant de la direction.

La CFDT remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui lui ont accordé leur confiance.


REFORME DES RETRAITES : APPEL À MOBILISATION DU JEUDI 6 AVRIL 2023

 

 DES RÉPONSES S’IMPOSENT !


L’adoption de la réforme des retraites par 49-3 a entraîné une crise démocratique dont il faut sortir le pays par le haut.

Face à l’ampleur de la contestation et du rejet des 64 ans, il est temps d’obtenir des réponses à la hauteur des enjeux !

Le gouvernement doit mettre sa réforme en suspens et rétablir le dialogue.

Nous le répétons : 
les 64 ans ne sont en aucun cas une solution acceptable.

En attendant que le gouvernement ouvre enfin la voie pour un compromis, les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de mobilisation dans le calme le :

JEUDI 6 AVRIL

Maintenons massivement la pression
pour que le gouvernement retire sa réforme !

Retrouvez ci-après notre carte des manifestations
partout en France pour le jeudi 6 avril
MISE À JOUR AU FUR ET À MESURE



lundi 3 avril 2023

REFORME DES RETRAITES : Communiqué Intersyndical - L'intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril

 


L'intersyndicale déterminée
donne rendez-vous le 6 avril

 

À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l'absence de réponse de l'exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.

En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette reforme injuste, injustifiée et brutale.

Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés.

Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la sienne.

L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.

Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

L'intersyndicale se réunira prochainement.

Le 28 mars 2023