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Le blog de la section CFDT d'Axway

La CFDT vous représente, négocie et obtient de nouveaux droits qui améliorent votre quotidien.

lundi 28 août 2023

Déconnexion Responsable : à la recherche de l’avenir durable !

Chez Sopra Steria, il est regrettable de constater l’absence de toute disposition protectrice pour le salariés en matière de déconnexion. La CFDT constate un manque de respect flagrant envers notre repos quotidien et hebdomadaire, laissant aux salariés la responsabilité de garantir leur propre déconnexion. Cette situation va à l’encontre de l’objectif même de la loi, qui vise à instaurer des mesures concrètes pour préserver notre droit à la déconnexion (l’alinéa 7 de l’article L. 2242-17 du travail).

En l’absence de mesures de mise en œuvre, la direction nous place dans une situation injuste en nous rendant responsables de notre propre déconnexion. Cependant, il est essentiel de rappeler que cette responsabilité est celle de l’employeur. Il est impératif que la direction prenne des mesures concrètes pour inverser cette situation.


En tant qu’élus CFDT, nous sommes déterminés à faire entendre notre voix et à exiger des mesures protectrices pour garantir notre droit à la déconnexion. La direction doit assumer ces responsabilités pour un travail sain et équilibré en mettant en place des mesures déjà demandées telles que :

-       La reconnaissance de la déconnexion comme une priorité : La direction doit prendre conscience de l’importance de la déconnexion pour la santé et le bien-être des salariés. Il est essentiel d’adopter une politique claire sur le sujet et de l’inscrire comme une priorité dans la gestion de l’entreprise.

-                      La création d’un cadre réglementaire : La direction doit établir des règles claires et précises pour garantir le respect du repos quotidien et hebdo. Il est primordial que ces regèles soient communiquées à l’ensemble des salariés et que des mesures de contrôle soient mises en place pour assurer leur application.

-                      La sensibilisation et la formation : La direction doit organiser des actions de sensibilisation et de formation pour les salariés mais également pour les managers. Ces initiatives permettront de promouvoir une culture d’entreprise qui valorise l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ainsi qu’un usage raisonnable des outils numériques.

-                      En tant que salariés de Sopra Steria nous ne devons rester silencieux face à cette situation. Nous devons nous mobiliser collectivement pour faire valoir nos droit et exiger des mesures concrètes en faveur de la déconnexion. Notre bien-être et notre épanouissement professionnel en dépendent.

-                      Engageons-nous ensemble pour faire de Sopra Steria une entreprise qui respecte pleinement notre droit à la déconnexion, où notre reprise et notre vie personnelle sont préservés.  Rejoignez-nous !!!

-                      Restons unions plus que jamais pour une meilleur qualité de vie au travail !! Se déconnecter, c’est aussi agir pour réduire notre empreinte carbone et contribuer à un environnement plus sain avant que le ciel ne nous tombe sur la tête!! 

Par Toutatis ! Votez CFDT cest un pas de GÉant pour vos droits !
int
Égrer la CFDT cest la potion magique pour vos droits, nom dun petit bonhomme !!


lundi 21 août 2023

Bon anniversaire PP !

 

 Pierre Pasquier, le président du groupe Sopra Steria Group a eu 88 ans hier ! 

Bonne santé à lui... mais également à tous ses salariés !


Et s'il pouvait laisser une part du gâteau aux salariés ! 

vendredi 18 août 2023

Pierre Pasquier : 237ème fortune de France !

 

 

Le magazine Challenge a sorti son classement annuel des fortunes de France.

En 2023, la fortune globale des 500 de Challenge est en hausse de 16,7% à 1 170 milliards d’€ ! (contre 1 002 milliards en 2022).

Le président du groupe Sopra Steria, Pierre Pasquier, a la 237ème plus grosse fortune de France avec 575 millions d’€.

En progression de 9,5% depuis l’an passé.

En 10 ans, sa fortune a été multipliée par 3 ! (190M€ en 2013)

Cela comprend évidemment la valeur des actions détenues des entreprises du groupe dont Sopra Steria et Axway, mais également le versement des rémunérations et dividendes.

Rémunération :

La rémunération de Pierre Pasquier est de 828 809€ en 2022 pour ces rôles dans le groupe (source Document Universel 2022).
En augmentation constante : en 10 ans, sa rémunération connue a augmenté de près d’1/4 ! (+22% en ne prenant que les rémunérations connues d'Axway, SSG et GMT)

Dividendes reçus :

Pour les dividendes perçus, en 2023 la famille Pasquier a reçu plus de 12,3 Millions d’€ de dividendes de SSG et 1,2M€ d’Axway sur les résultats de 2022. En 2022, la famille Pasquier a reçu 10,4M€ de dividendes (Bonnes vacances ! Mais pas les mêmes pour tous : prime vacances et dividendes...). En 2021 c’était 7 millions de dividendes (Montant de l'Intéressement - Dividendes (sur les résultats 2020 versé en 2021) : "un grand merci" P.P.)…


Tout cela explique que notre président soit passé de la place 321 en 2016 à cette 237ème place en 2023 ! Devant Pierre Gattaz l’ancien président du MEDEF, et largement avant son homonyme des brioches Pasquier qui est en 360ème.

lundi 7 août 2023

Économie de l’entreprise SSG : avis négatif de TOUS les représentants des salariés !

 

Les élus SSG ont voté un avis négatif à l’unanimité sur l’économie de l’entreprise.

Pourtant, l’entreprise n’a jamais été aussi bien économiquement parlant ! La trésorerie est pleine, la dette ridicule, fantastique ! Mais malgré tout cela, aucun geste vers les salariés, au contraire : réduction de l’immobilier, des frais, et dégradation des conditions de travail qui s’ajoute à la baisse de pouvoir d’achat...

Les élus CFDT soulignent le coût excessif du plan gratuit « Incentive » avec 11 millions d'euros de LTI pour 150 personnes du top management versus un plan payant We Share de 10 millions d’euros pour tous les salariés du Groupe. 
(à ce sujet : LTI/We Share, explications : https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2022/02/actions-gratuites-la-verite.html)

À faire savoir : 

Malgré 167 millions d'euros de bénéfices pour SSG, 
le groupe n'a payé encore une fois et comme depuis 8 ans, aucun impôt en France !

Encore plus fort, SSG a reçu plus de 20 millions d'euros d'aides de l'État !

En parallèle, l'entreprise a versé 88 millions d'euros de dividendes et n'a augmenté ses salariés qu'à la marge !!! 

Cherchez l’erreur…

Trop c’est trop, mais jamais assez...




jeudi 3 août 2023

La déconnexion : un mythe et un leurre

Le droit à la déconnexion est le droit pour le salarié de ne pas être joignable par les outils de communication (téléphone, tablette, ordinateur, e-mails) en dehors de son temps de travail, en vue de lui assurer le respect de ses temps de repos et de congé, ainsi que de sa vie personnelle et familiale.

Le droit à la déconnexion est prévu à l’alinéa 7 de l’article L. 2242-17 du Code du travail qui dispose que « Les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l'entreprise de dispositifs de régulation de l'utilisation des outils numériques, en vue d' assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale. A défaut d'accord, l'employeur élabore une charte, après avis du comité social et économique. Cette charte définit ces modalités de l'exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d'encadrement et de direction, d'actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques ».

C’est dans ce cadre que la direction a proposé une rédaction minimaliste du droit à la déconnexion lors de la négociation sur le temps de travail. La CFDT estime que les dispositions proposées dans ce cadre ont été très insuffisantes.

Entre 2019 et 2022, le droit à la déconnexion évoqué dans l’accord relatif au temps de travail de Sopra Steria stipulait que « l'envoi de messages (e-mails, messagerie instantanée, SMS... ) à partir de 21 heures le vendredi et jusqu'au lundi à 7 heures ne doit pas avoir lieu. Il en est de même pour l'envoi de messages à partir de 21 heures en semaine et jusqu'à 7 heures. Les parties se déclarent attachées à ce que cette disposition soit respectée par tous au sein de l'entreprise. De la même manière, l'envoi de messages à destinataire unique à un salarié pendant une période de congés ou d'absences, ou l'envoi de mails par le salarié pendant cette même période, ne doivent pas avoir lieu. En outre, il ne peut en aucun cas être reproché à un salarié de n'avoir pas pris connaissance et/ou de n'avoir pas répondu en dehors de ses heures de travail à un message envoyé en dehors de ses heures de travail. »

Pour la CFDT entre 21 heures et 7 heures, il n’y a que 10 heures. Or, selon les termes de l’article L.3131-1 du Code du travail entre 2 journées de travail, « Tout salarié bénéficie d'un repos quotidien d'une durée minimale de onze heures consécutives ». L’entreprise se permettait d’imaginer soit que répondre à un email professionnel n’est pas du temps de travail entre 21 heures et 7 heures soit que le Code du travail ne lui était pas opposable.

Alors en 2021, elle a imaginé faire porter sur le salarié son obligation à la fois dans sa « Charte de la déconnexion » et dans son accord sur le « télétravail » qu’elle entérine définitivement dans son accord sur le « temps de travail » applicable depuis 2023.

Ainsi, elle écrit que la « charte de la déconnexion est un outil de régulation de l'utilisation des outils numériques qui contribue au respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale de tous. Se déconnecter est un devoir de chacun ce qui signifie que chaque salarié est acteur de sa propre déconnexion ainsi que de celle des autres ».

Pour la CFDT, une charte n’est pas un outil de régulation d’autant qu’aucune mesure n’est prise pour s’assurer du bon fonctionnement dudit outil.

Dans l’accord relatif au télétravail au sein de l’UES Sopra Steria Group du 30 juin 2021 « Les parties rappellent l’importance de respecter les temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale de tous. Se déconnecter est un devoir de chacun ce qui signifie que chaque salarié est acteur de sa propre déconnexion ainsi que de celle des autres. Les salariés en télétravail, comme l’ensemble des salariés, relèvent des dispositifs en faveur de la déconnexion mis en place par leur société d’appartenance. »

Puis dans l’accord relatif au temps de travail du 21 juillet 2022 (applicable depuis 2023) elle reprend les mêmes termes « Les parties rappellent l’importance de respecter les temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale de tous. Se déconnecter est un devoir de chacun ce qui signifie que chaque salarié est acteur de sa propre déconnexion ainsi que de celle des autres. L’ensemble des salariés relèvent des dispositifs en faveur de la déconnexion mis en place au sein de la société. »

La CFDT souligne l’hypocrisie de l’entreprise qui fait porter sur « chacun » la responsabilité de sa déconnexion et celle des autres. La question se pose de savoir si « chacun » est une personne physique ou morale. Pour l’entreprise « chacun » est une personne physique et pour la CFDT une personne morale, c’est-à-dire l’employeur qui a une obligation de sécurité vis-à-vis de ses salariés comme le rappelle l’article L4121-1 et suivants du Code du travail qui dispose que « L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs (…) ». La jurisprudence, constante sur ce sujet, estime que cette obligation qui pèse sur l’employeur est une obligation de résultat. Il appartient donc à la société de mettre en œuvre des moyens pour que la déconnexion des salariés soit effective.

La CFDT vous invite à la prudence, car insidieusement l’entreprise mentionne dans son règlement intérieur « L'effectivité du respect par le salarié de ces durées minimales de repos implique pour ce dernier une obligation de déconnexion des outils de communication à distance ». Non seulement l’entreprise fait porter sur le salarié son obligation, mais en plus en cas de non-respect au lieu de vous payer les heures supplémentaires, elle pourrait vous sanctionner.