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Le blog de la section CFDT d'Axway

La CFDT vous représente, négocie et obtient de nouveaux droits qui améliorent votre quotidien.

mardi 27 décembre 2022

Solidarité avec les manifestantes et manifestants d’Iran

 


Solidarité avec les manifestantes et manifestants d’Iran

Depuis la mort de Mahsa Amini, la colère gronde en Iran : les étudiant.es se mobilisent, les femmes manifestent à visage découvert, certaines brûlent le voile islamique que le pouvoir iranien leur impose de porter. Ce vent de révolte pour la liberté et contre le régime des mollahs gagne les travailleurs et les syndicats, et la population tout entière, qui défient chaque jour les forces de l’ordre au péril de leur vie. Un véritable soulèvement populaire déclenché par la lutte des femmes pour leur liberté.

La répression envers les manifestant.e.s est sanglante. En Iran, vouloir constituer des syndicats, manifester, faire grève ou exprimer des opinions ou des convictions déplaisant au pouvoir sont considérés comme des crimes, que le régime iranien réprime par l’application généralisée de sévices et de la torture, de très lourdes peines, ou encore des exécutions arbitraires, des méthodes répressives inacceptables, dignes d’un temps qu’on croyait appartenir à l’histoire.

Cette répression, qui vise à créer une atmosphère de peur pour dissuader toutes celles et tous ceux qui voudraient lutter pour les revendications justes, n’entame pas la détermination du peuple iranien qui continue à manifester appelant à la chute du régime. "Ni Mollahs, ni Chah", entend-on parmi les slogans scandés.

Nous saluons le courage des Iraniennes et des Iraniens et renouvelons notre solidarité envers les victimes de la répression en Iran.

Nous condamnons fermement la répression, les arrestations arbitraires et les sentences de peine de mort.

Nous soutenons le combat des femmes qui luttent pour leurs droits élémentaires à disposer de leurs corps et à pouvoir se vêtir comme elles le souhaitent et rappelons que l’existence même de cette « police des mœurs » en Iran est contraire au respect des droits humains.

Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de l’ensemble des manifestant.es.s détenu.e.s, et parmi eux les défenseur·e·s des droits humains, les syndicalistes, les militant.e.s étudiant.e.s, les journalistes, et en appelle monde du travail et aux peuples du monde pour agir avec force et détermination pour la liberté du peuple iranien.

 

Le collectif est mobilisé aux côtés des Iraniennes et des Iraniens pour que leurs aspirations légitimes de liberté et de démocratie deviennent une réalité.

jeudi 22 décembre 2022

Le SMIC et les bas salaires : il fait agir !

 



 Fixation du Smic

Une augmentation qui ne changera pas la vie des salariés soumis à des bas salaires

La CFDT prend acte de l’annonce faite lors de la réunion plénière de la CNNCEFP (Commission Nationale de la Négociation Collective, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle) du 15 décembre 2022 qui prévoit une augmentation automatique du smic de 1,8 %. Mais la CFDT ne se satisfait pas de cette revalorisation mécanique liée à l’inflation qui ne change pas la situation des travailleuses et des travailleurs soumis à des bas salaires.

Le 1er janvier 2023, le Smic atteindra 1 709,28 euros brut pour 35 heures hebdomadaires, soit une hausse de 24 euros net par mois.

Comme les années précédentes le groupe d’experts chargé de conseiller le gouvernement, recommande de supprimer la revalorisation automatique du Smic. Cette année, le groupe va plus loin en proposant d’indexer le Smic sur la moyenne des évolutions des salaires minimaux d’un panel de branches représentatives. La CFDT est en désaccord avec ces propositions. Calculer l’augmentation du Smic sur les minima de certaines branches fournirait plutôt une raison supplémentaire aux employeurs de freiner l’évolution des salaires de la branche.

La CFDT est convaincue que la conditionnalité des aides est et reste un levier plus fort pour amener les employeurs à négocier de réelles augmentations des salaires minimum et éviter le basculement des minima de branches sous le Smic. Avec cette revalorisation, au 1er janvier 2023 137 branches sur les 171 du secteur général couvrant plus de 5 000 salariés seront en situation de non-conformité au regard du Smic.  

Pour cette raison, la CFDT souhaite redonner du sens aux systèmes salariaux dans les branches et dans les entreprises, en remettant à plat les systèmes de classification qui tiennent compte des compétences mobilisées par les salariés.

Aussi, pour lutter contre l’inaction salariale, la CFDT propose que les entreprises qui emploient des salariés dont le salaire est maintenu au niveau du Smic depuis plus de deux ans perdent automatiquement les bénéfices des exonérations les concernant.

 

La CFDT continuera de revendiquer la transformation du groupe d’experts sur le SMIC en une commission « Bas salaires », pour aller au-delà de la seule question du SMIC et au-delà du seul salaire en renforçant sa gouvernance par la participation des partenaires sociaux.

Pour la CFDT, la question essentielle n’est pas tant le niveau du Smic que celle d’une juste rémunération du travail fourni par les travailleuses et travailleurs qui doit passer par un meilleur partage de la valeur. 


lundi 12 décembre 2022

RETRAITES : Laurent Berger, invité de RTL - Le report de l'âge de départ ?

 INVITÉ RTL - Retraites : "Est-ce que le gouvernement a envie de mettre le feu au pays ?", demande Berger

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, estime que reporter l'âge de départ "pénaliserait les travailleurs les plus modestes".

 

Le troisième et dernier cycle de discussions autour de la réforme des retraites débute ce lundi 28 novembre. Invité de RTL, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT a fait le point sur les négociations. "Être entendu, c'est avoir des choses palpables, pour l'instant on n'a rien d'écrit de la part du ministère du Travail. On va rentrer dans une autre discussion, sur la question du financement", explique-t-il. 

 

"Le gouvernement nous fait peur partout en disant qu'il y a un énorme déficit. Il n'y a sûrement pas besoin de décaler l'âge de départ en retraite de 62 à 64 ans", selon lui. Certains disent pourtant que le fait de repousser l'âge de départ va mécaniquement améliorer l'emploi des seniors. "C'est très hypocrite, il faut d'abord des mesures coercitives dans les entreprises", réagit Laurent Berger. 

"Travailler jusqu'à 62 ans, pour nombre de travailleurs aujourd'hui, c'est quelque chose d'extrêmement difficile", ajoute-t-il. Selon le secrétaire général de la CFDT, "le système des retraites est un système qui est injuste aujourd'hui. On peut travailler toute sa vie et avoir à peine de quoi vivre à la retraite. Il faut remettre des éléments de justice dans le système des retraites".

Le report de l'âge de départ "pénaliserait les travailleurs de deuxième ligne", explique Berger. "Est-ce que le gouvernement a envie de mettre le feu au pays et de faire une réforme profondément injuste pour les plus modestes ?", demande-t-il.

 

Source : RTL

 

lundi 21 novembre 2022

Assurance chômage - Objectif plein emploi : une injuste nouvelle réduction des droits des chômeurs

 



Assurance chÔmage

Objectif plein emploi : une injuste nouvelle réduction des droits des chômeurs

 

Après les annonces ce jour du ministre du Travail sur les nouvelles règles d’assurance chômage, la CFDT regrette et dénonce des arbitrages à nouveau en défaveur des plus fragiles.

La modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture n’est pas une solution pour atteindre le plein-emploi.

 

En effet, la CFDT ne partage pas le principe qu’une baisse des droits des demandeurs d’emploi améliorera leur entrée sur le marché du travail. Les difficultés de recrutement viennent d’abord d’un déficit de compétences liées aux besoins des entreprises mais aussi des conditions de travail proposées.

 

Ce sont les sujets des bas salaires, des horaires décalés, des contrats courts, de l’accès difficile au transport et au logement qui sont à l’origine des difficultés de recrutement. Ne pas traiter concrètement ces sujets, c’est refuser de travailler sur la qualité de l’emploi. Et surtout, c’est maintenir les plus fragiles dans la précarité.

 

Le gouvernement choisit aujourd’hui de réduire de 25 % la durée d’indemnisation pour tous les travailleurs et travailleuses en fin d’indemnisation et nouvellement inscrits à Pôle emploi à compter du 1er février 2023. Lors de l’entrée en vigueur de la précédente réforme en 2021, le gouvernement s’était pourtant engagé à ne pas toucher au capital de droits. Ce sont près de 3 à 4 milliards d’euros d’économies qui seront réalisées sans qu’aucun effort ne soit attendu des employeurs. Le nombre de contrats de moins d’un jour dépasse pourtant largement le niveau d’avant crise sanitaire.

 

La CFDT pointe aussi l’incohérence de l’exécutif qui applique les mêmes règles pour les demandeurs d’emploi en formation, alors que les difficultés de recrutement sont largement imputables au manque de qualification.

 

Quelques jours après l’adoption de la loi Marché du travail, c’est une nouvelle injustice qui frappe les travailleurs : la CFDT dénonce des mesures sous-tendues par l’idée que le chômage est un choix.

samedi 19 novembre 2022

SEMAINE EUROPÉENNE POUR L'EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES #SEEPH2022

 

🟠 La semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH) s'achève : des progrès, mais un long chemin reste à parcourir...

En interne, à l'occasion de la HanDigitalWeek, les référents Handicap CFDT et les salariés se sont mobilisés avec l'animation de plusieurs cafés du handicap organisés sur plusieurs sites du groupe (Rennes-Brest, Latitude, Sophia,...) pour sensibiliser sur la politique handicap du groupe avec l'accord d'entreprise en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés signé par la CFDT Sopra Steria !

Vous avez une question sur vos droits ou une difficulté professionnelle liée à votre situation ?

Connaître et contacter vos référents Handicap CFDT, cliquez ici 




LA CFDT VOUS INFORME DES NÉGOCIATIONS EN COURS ET DES NOUVEAUTÉS
EN VOUS ABONNANT SIMPLEMENT À EsPACE
POUR CELA UN SEUL MAIL A cfdt.axway@gmail.com 
TRANSMETTEZ AUTOUR DE VOUS !

jeudi 17 novembre 2022

PROJET DE RÉFORME DE L’ASSURANCE-CHÔMAGE Un compromis au détriment des seuls travailleurs

 

Les députés et les sénateurs réunis en commission mixte paritaire (CMP) le 9 novembre, ont trouvé un compromis pour adopter le projet de loi qui réforme de nouveau l’assurance chômage.

 

À partir d’un texte qui avait pour objectif annoncé de prolonger les règles de l’assurance chômage au-delà du 31 octobre 2022, la CFDT constate que le compromis obtenu introduit de façon totalement déséquilibrée des dispositions au détriment des travailleurs et de leurs droits.

 

Le texte instaure une présomption de démission pour les salariés qui abandonnent leur poste, ce qui les exclut des droits à l’assurance chômage. Cette mesure avait été introduite par les députés à l’Assemblée nationale alors qu’il n’existe aucune étude ni chiffrage sur les abandons de poste en France. Le texte va encore au-delà, en conservant deux amendements issus du Sénat : la suppression des droits à l’assurance chômage pour les salariés qui refusent à deux reprises un CDI à l’issue d’un CDD ou d’un contrat d’intérim sur le même poste.

 

La CFDT dénonce ces dispositions qui sanctionnent injustement un salarié pour le refus d’un futur contrat. Cela occulte totalement les raisons légitimes (personnelles ou liées aux conditions de travail dans l’entreprise) que peut avoir un salarié lorsqu’il refuse un CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim.

 

Là où les employeurs ont à leur disposition toute une palette de contrats de travail à proposer – et la CFDT dénonce régulièrement les abus sur les CDD proposés à répétition – les salariés, eux, n’ont droit à aucune prise en compte de leur situation personnelle.

 

Maigre consolation, concernant le dispositif du bonus-malus, la CFDT se félicite que le texte soit revenu à la version votée par l’Assemblée nationale : la droite sénatoriale ne sera pas parvenue à complètement vider de sa substance un dispositif déjà bien limité à l’heure actuelle.

 

Ce deux poids deux mesures est inacceptable pour la CFDT. Alors que le marché du travail actuel instaure un nouveau rapport de force en faveur de certains salariés, la CFDT attend des employeurs qu’ils travaillent sur la qualité des offres d’emplois, plutôt que de faire peser sur les seuls travailleurs, souvent précaires, des solutions injustes et inappropriées.

mercredi 10 août 2022

Protégez-vous ! Adhérez !

 

 (Cliquez sur l'image pour accéder à l'adhésion en ligne)



Se syndiquer, c’est donner du poids à ses revendications. C’est participer à la vie et à l’action collective pour gagner de nouveaux droits. L’union fait la force et seule l’action collective et le rapport de force font bouger les choses. Vous avez la possibilité de ne pas rester spectateurs face à tout ce qui touche nos droits.

Plus nous sommes nombreux, plus nous sommes représentatifs. Plus nous sommes nombreux, plus nous avons la chance d’être entendus, d’être légitimes face à la direction. Être adhérent, c'est être informé, soutenu si nécessaire et participer à la vie de la collectivité.

NOTRE EMPLOYEUR donne du poids à ses actions, malgré tous ses moyens, il sait que c'est indispensable pour lui et il ADHÈRE AU SYNDICAT PATRONAL SYNTEC !
95% des patrons sont syndiqués !
Les salariés ont encore plus besoin de se syndiquer
pour défendre ses intérêts !
Pour donner du poids à nos revendications, syndiquons-nous !
Vous voulez en discuter, contactez-nous !

Cinq valeurs qui font de l’homme le véritable acteur de ses choix de vie, pour construire un monde plus équitable et durable avec la CFDT.

Émancipation | Inscrite dans nos statuts, l’émancipation, tant individuelle que collective, est pour nous un droit inaliénable,
- Pour diriger sa vie.
- Pour imposer le respect de la dignité et de la liberté dans l’entreprise et au sein de la société, et pour satisfaire les besoins de chacun, matériels et intellectuels, dans sa vie professionnelle et personnelle.

Démocratie | Une valeur qui est l’identité même de la CFDT, elle se trouve d’ailleurs au cœur de notre sigle,
- Pour s’exprimer librement et participer à la prise de décision.
- Pour être acteur de l’amélioration de ses conditions de travail et de vie, au-delà de toute différence d’origine, de nationalité, de confession religieuse et d’opinion. 

Indépendance | La CFDT estime indispensable de distinguer ses responsabilités de celles de l’État, des partis politiques et des confessions religieuses,
- Pour conserver son autonomie et son sens critique.
- Pour impulser ou infléchir les décisions gouvernementales.

Autonomie | L’indépendance de pensée et d’action ne peut se concevoir si la CFDT est tributaire de ressources externes,
- Pour garantir son indépendance financière et lui donner les moyens de son autonomie, la CFDT s’appuie sur un syndicalisme d’adhérents.

Solidarité | Être solidaire, c’est faire le choix de l’entraide pour défendre les droits de tous,
- Pour défendre les droits au sein de l’entreprise, mais aussi entre les salariés et les chômeurs, entre les générations, et plus largement entre les peuples.
- Pour lutter contre toute forme d’exclusion, d’inégalité et de discrimination.






jeudi 12 mai 2022

Augmentation des salaire minimaux de chaque classification grâce à la CFDT !

 Les négociations de branche ont lieu entre les organisations patronales et syndicales représentatives dans notre branche des bureaux d’études. La CFDT est la 1ère organisation syndicale de la branche. Quand vous votez aux élections professionnelles, vous donnez du poids aux syndicats qui peuvent ainsi négocier pour vous à tous les niveaux !

La convention collective et les accords signés s’appliquent dans toutes les entreprises du secteur, quelle que soit leur taille.

 

Rappelez-vous, en novembre 2020, laCFDT vous informait de l’application des nouveaux minima revalorisés grâce à sa signature. https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2020/11/minima-salariaux-enfin.html

« Après deux années blanches, la F3C CFDT signe l’accord sur les salaires de la branche Bureaux d’études techniques !

Après deux années de gel des minima salariaux et des propositions patronales initiales indécentes, les négociations semblaient vouées à l’échec. Mais la combativité de la F3C CFDT a permis de trouver un terrain d’entente pouvant bénéficier à l’ensemble des salariés de la branche.

La F3C CFDT assume pleinement sa responsabilité de première organisation sur la branche des Bureaux d’études techniques et signe l’accord salarial de branche. Pour les ETAM, l’augmentation est de 4,9 % pour le premier niveau, de 3,5 % pour le deuxième niveau et de 2,5 % pour les autres niveauxPour les cadres, tous les niveaux sont réévalués de 2,5 %.

En signant cet accord, la F3C CFDT permet une amélioration concrète du pouvoir d’achat et entend ainsi encourager le partage de la

richesse dans les entreprises.

Consciente que le pouvoir d’achat est une question récurrente et primordiale des salariés, la CFDT a également signé l’accord de modernisation de la convention collective prévoyant l’ouverture de négociations salariales avant le 30 juin de chaque année. »

 

Cet accord sera effectif dès publication au Journal Officiel (habituellement en quelques mois).

Pour voir les anciennes grilles

Les nouvelles grilles :



lundi 4 avril 2022

GUERRE EN UKRAINE - JUSTICE POUR BOUTCHA

  

"La découverte de centaines de cadavres de civils à Boutcha et dans les environs de Kiev montre que cette guerre a franchi un nouveau palier dans l’horreur : celui de la barbarie. L’effroi et l’abomination nous saisissent face aux crimes terribles commis par l’armée russe.

 

La CFDT condamne avec la plus grande fermeté ce carnage et le mensonge des autorités russes qui persévèrent à falsifier la vérité malgré les témoignages des habitants de Boutcha.

 

Face à ces images de crimes de guerre, l’indignation ne suffit plus. La CFDT demande que la lumière soit faite sur ces macabres exactions, la justice internationale doit s’en saisir dans les meilleurs délais.

 

Un engagement plus fort de la communauté internationale est nécessaire pour stopper ces crimes. Justice doit être rendue pour Boutcha et pour toutes les victimes ukrainiennes."     

Index égalité Pro des sociétés Axway et Sopra Steria et des concurrents : Axway et SSG en bas du classement ! :-(

 

Et l’Index égalité pro ?

Sans oublier que l’Index égalité professionnel était en recul en 2020 pour toutes les sociétés du groupe,  https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2021/03/index-egalite-professionnelle-en-baisse.html

  Qu’en est-il en 2021 ? 

Les sociétés Axway et Sopra Steria sont encore à la traîne par rapport aux classements des ESN !

Nous sommes toujours les derniers du classement :-(

De quoi relativiser la communication triomphaliste parfois entendue...






jeudi 24 mars 2022

STAGIAIRE : QUELS SONT VOS DROITS ?

 Vous allez bientôt faire un stage et vous vous posez de nombreuses questions...Quelles règles de l’entreprise me sont applicables ? Ai-je le droit à une gratification ? Puis-je m’absenter pendant mon stage ? Ou encore, y a-t-il des règles dérogatoires durant la crise sanitaire ? Voici les réponses à vos questions !

UNE GRANDE RÉFORME EN 2014

Les droits des stagiaires ont bien longtemps été extrêmement précaires, et de nombreux emplois déguisés pouvaient se cacher derrière des offres de stages, pourtant alléchantes sur le papier. Pour rappel, il est pourtant interdit de faire appel à un stagiaire pour remplacer un salarié absent, ou encore pour faire face à un accroissement d'activité ! 

C’est en 2014, et après plusieurs évolutions législatives, qu’une loi soutenue par la CFDT (1) a permis de nombreuses avancées, dont l'objectif était de donner plus de droits aux stagiaires et de mieux définir leur statut. Pour la CFDT, le stage ne doit pas être détourné de son objet, qui est de permettre au stagiaire d'acquérir des compétences professionnelles liées à sa formation.


Bon à savoir : Selon l'article L.124-3-1 du Code de l'éducation, il est possible, pour les étudiants (comme pour les élèves du secondaire), de faire un stage d'une durée maximale d'1 semaine, en vue de l'élaboration de leur projet d'orientation professionnelle et en dehors des semaines réservées aux cours et au contrôle des connaissances.


Avant toute chose, il faut savoir que le stagiaire n’est pas un salarié : il a un statut particulier ! 


Depuis la loi de 2014, aucun stage ne peut excéder 6 mois dans une même entreprise et dans une même année d'enseignement pour un même stagiaire (2).  

Il est impératif que le stage soit intégré à un cursus de formation dont le volume pédagogique d'enseignement est de 200 heures minimum par année d'enseignement. Un minimum de 50 heures doit être dispensé en présence de l'étudiant. 

De la même façon, la durée hebdomadaire de travail du stagiaire ne peut être supérieure à celle prévue au sein de l'entreprise pour les salariés. La durée est calculée de la manière suivante : la période au moins égale à 7 heures de présence, consécutives ou non, est considérée comme équivalente à un jour et chaque période au moins égale à 22 jours de présence, consécutifs ou non, est considérée comme équivalente à 1 mois. 

Le stagiaire ne doit pas dépasser 924 heures de présence effective dans l'entreprise pour respecter les 6 mois maximum de stage.

Les entreprises ont désormais également un quota de stagiaires maximal à respecter (3).  L'employeur doit, en principe, respecter un délai de carence entre deux stagiaires sur un même poste, qui équivaut à 1/3 du stage précédent. 

LA CONVENTION DE STAGE

Parmi les éléments protecteurs figurent la convention de stage. Elle est obligatoire, aucun stage ne pouvant se dérouler sans elle. Elle lie l’entreprise, le stagiaire et l’établissement d’enseignement supérieur, c’est pourquoi elle doit être signée par chacune de ces parties.

La convention de stage doit comprendre un certain nombre d’éléments dont notamment :

-       les dates du stage ;

-       les missions du stagiaire ;

-       les conditions d’encadrement du stage ;

-       les autorisations d’absences ;

-       la gratification et autres avantages ;

-       la protection sociale du stagiaire ;

-       l’évaluation du stagiaire et de son compte rendu ;

-       la délivrance d’une attestation de stage ;

-       les modalités de résiliation du stage ;

-       les clauses applicables du règlement intérieur de l’entreprise.

Cette convention pourra être modifiée par la signature d’un avenant entre toutes les parties, les avenants permettant par exemple de prolonger ou de décaler le stage. 

 

Le stagiaire est doublement encadré : par son tuteur dans l'entreprise et par son référent enseignant dans son établissement. Chaque tuteur ne peut pas prendre plus de 3 stagiaires au cours d'une même période.

LA GRATIFICATION

La gratification du stage est obligatoire, dès lors que le stagiaire effectue un stage de plus de 2 mois consécutifs dans l'année d'enseignement au sein de l’entreprise (4). Pour un stage d’une durée inférieure, l’employeur peut faire le choix de gratifier son stagiaire, même s'il ne s'agit pas d'une obligation. 

La gratification peut être payée au réel, c’est-à-dire en fonction du nombre d’heures réalisées chaque mois. Elle peut aussi être lissée sur la durée du stage.

Le montant de cette gratification est fixé par convention de branche ou par accord professionnel étendu. A défaut, elle ne peut être inférieure à 15 % du plafond horaire de la sécurité sociale.

En 2021, ce taux correspond à 3,9 €/heure.
La gratification est due au stagiaire dès le 1er jour du stage et mensuellement.

En sus de la gratification, le stagiaire peut bénéficier d’autres avantages en nature existant dans l’entreprise.

Dans ce cas, s’ils sont connus à cette date, il est préférable que les avantages en nature figurent dans la convention de stage.

 

Comme les autres salariés, le stagiaire doit avoir accès à la restauration de l’entreprise. Cet avantage en nature ne peut pas être déduit de sa gratification, contrairement à la rémunération d’un salarié. En l’absence de restaurant d’entreprise, le stagiaire peut bénéficier de titres restaurant (5).

De la même manière, comme pour un salarié, l’employeur doit rembourser a minima la moitié des frais d'abonnement de transport en commun du stagiaire entre son domicile et son lieu de travail, un accord d’entreprise pouvant prévoir une prise en charge plus importante (6).

Pour l’ensemble de ces avantages en nature, l’employeur doit bien vérifier qu’il reste en règle avec l’Urssaf, qui peut demander des paiements supplémentaires. Par exemple, si le stagiaire est gratifié d’une somme supérieure au plafond précité, l’excédent sera soumis aux charges sociales salariales et patronales.

Pour toute information sur ces questions, n’hésitez pas à aller voir : https://www.urssaf.fr

Dès lors qu’il y a une gratification, bien que ce ne soit pas obligatoire, il est souhaitable que l’employeur établisse un bulletin de paie.

L’ABSENCE

Le Code de l’éducation prévoit des autorisations exceptionnelles en cas de grossesse, de paternité ou d'adoption. Dans ces cas, l’autorisation d’absence est équivalente à celle prévue dans le Code du travail pour les salariés (7).

En dehors de ces cas exceptionnels, pour les stages d’une durée supérieure à 2 mois, la convention peut également prévoir des autorisations d’absence.

LES SANCTIONS

En cas de non respect des règles, l'employeur encourt une amende administrative pouvant aller jusqu'à 2 000 euros par stagiaire concerné et jusqu'à 4 000 euros en cas de nouvelle infraction dans l'année qui suit la notification de la première amende. 

Pour rappel, une partie spécifique du registre du personnel est dédié au recensement des stagiaires. 

Si le stagiaire est embauché dans les 3 mois après son stage, la durée du stage doit être déduite de sa période d'essai. Le stage doit également être pris en compte pour le calcul des droits liés à l'ancienneté.

DES RÈGLES DÉROGATOIRES DURANT LA CRISE SANITAIRE

Suite à la crise sanitaire, des règles dérogatoires ont été créés et sont applicables au besoin jusqu'au 31 octobre 2021. 

Cette possibilité d'apatation des modalités de stage est détaillée dans la circulaire du 15 février 2021 qui fait suite à l'ordonnance du 24 décembre 2020. 

Il est possible : 

-  de remplacer les stages en présentiel par des stages en distanciel ;

- d'assouplir les conditions de stages, par exemple, la forme du stage, la validation, l'allongement de l'année universitaiaire ;

- de remplacer tout ou partie du stage par un autre dispositif, par exemple, projet tutoré, ou encore bénévolat.

Une vigilance particulière doit également être accordée aux conditions en matière de couverture sociale et d'assurance, ainsi qu'aux liens entre le tuteur et le stagiaire.


(1) Loi 10.07.14 tendant au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires.

(2) Art. L.124-5 C. éduc.

(3) Art. L.124-8 et suivants C. éduc.

(4) Art. L.124-6 C.educ.

(5) Art. L.124-13 C educ.

(6) Art. L.3261-2 C.trav.

(7) Art. L.1225-16 à L.1225-28, L.1225-35, L.1225-37, L.1225-48 C.trav.

mardi 15 mars 2022

Rupture Conventionnelle chez Sopra Steria : Merci pour ce moment !

Sopra Steria propose une Rupture Conventionnelle à une salariée structure de 21 ans d’ancienneté, dont le seul tort est de ne soi-disant plus avoir de « charge »…

Car la direction a choisi de donner son boulot à une nouvelle arrivée et ne trouve soi-disant rien pour elle (malgré son expérience et sa polyvalence !)…

Pour rappel, c’est une obligation de l'employeur de fournir du travail à ses salariés, il est donc ici en tort (d’autant plus dans cette période de sur-activité).


La salariée, qui a encore 5 ans avant la retraite mais doute de pouvoir trouver un boulot, est pourtant prête à écouter la proposition…

Elle n’a pas été déçue !

 

La direction ose lui proposer le minimum « légal » (soit la prime obligatoire de 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté + 3 mois de préavis payés en cas de licenciement) auquel la direction ajoute royalement 1 mois et demi de salaire soit 2700€ pour ce temps partiel !!! 

3 cacahuètes...

Grandiose non ?

 

Gageons que la Rupture Conventionnelle de M. Paris, prévue ces prochaines semaines, ne sera pas sur les mêmes modalités !

(et pourtant 1 mois et demi de salaire feraient déjà un beau pactole de près de 100 000€…)

lundi 7 mars 2022

Bureaux d’études techniques : charte des métiers en tension, pour la CGT et la CFDT c’est non !

 

"L’Agenda social national, convenu entre le Premier Ministre et les partenaires sociaux, ouvre le chantier des « métiers en tension ». Dans ce cadre, une charte de développement de l’emploi et des compétences dans la branche des Bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils et de sociétés de conseils devait être constituée. Pour cela tous les acteurs se sont réunis : organisations syndicales et patronales de la branche d’une part, et les Ministères du travail, de l’emploi et de l’insertion, de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports et de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation d’autre part.

Les fédérations F3C CFDT et CGT des sociétés d’études ne signeront pas cette charte. Nous dénonçons la méthode choisie : peu de négociation, peu de temps, et prise en compte que d’une seule partie des partenaires sociaux : les organisations patronales. Nous rappelons que la branche, et son équilibre reposent également sur les organisations syndicales et les salariés que nous représentons. Faire fi des organisations syndicales, c’est faire fi des salariés et de leur volonté. Derrière des métiers, il y a des salariés.

Nous dénonçons aussi le fond de cette charte. Elle fait référence à un accord que nous n’avons pas signé, l’accord de performance et d’innovation sociale, et nous savons que cet accord a peu de chance d’être étendu, car n’apportant aucun droit pour les salariés. Nous ne nous engagerons pas dans cette voie. De plus, que ce soit dans la mise en place ou dans le suivi de cette charte, le paritarisme est complètement absent. Nous ne pouvons signer un tel document.

Preuve que le paritarisme est mis à mal. Lors de la dernière réunion paritaire du 24 février, les organisations patronales ont indiqué aux représentants syndicaux que cet accord ne serait pas respecté, en ce qu’il prévoit la mise en négociation de différents sujets, que le patronat se refuse à intégrer dans l’agenda social de la branche (santé, qualité de vie au travail parentalité et aidants familiaux etc.)

De qui se moque-t-on ? Alors que la charte est élaborée entre les organisations patronales et syndicales de la branche avec l’Etat, le patronat pipe les dés et attend des organisations syndicales un silence complice ?

Nous ne pouvons que dénoncer ce type de procédé. La question de l’emploi est un enjeu majeur pour nos organisations et pour les salariés de la branche. Elle mérite mieux que des effets de manche et des faux-semblants."